L'immigration peut-elle compenser le manque de personnel en Suisse?

Immigration en Suisse : Des artisans allemands aux frontaliers et frontalières de l'Hexagone en passant bien sûr par les saisonniers italiens: au cours des deux derniers siècles, l’économie suisse ne serait pas devenue ce qu’elle est sans l’immigration. Pour combler le déficit démographique à venir, la Suisse ne pourra sans doute pas faire l’impasse sur l’importation de main-d’œuvre étrangère.
Immigration en Suisse

Avec ses hauts salaires, la Confédération a longtemps fait office d’eldorado pour les travailleurs et travailleuses du continent. Mais la donne est en train de changer. «Les entreprises allemandes, françaises et italiennes ont-elles aussi des difficultés à recruter du personnel qualifié. On ne pourra plus compter ad aeternam sur ce réservoir de main-d’œuvre», estime Stefan Studer. Un avis que partage Giovanni Ferro-Luzzi: «La Suisse reste un pays attractif. Mais les conditions de travail et les salaires s’améliorent un peu partout en Europe et le différentiel tend à s’estomper».

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L’effet de la pandémie n’est pas non plus à sous-estimer. En Espagne, en Italie ou en France, le Covid a forcé les gens à rester chez eux et la fuite des cerveaux s’est arrêtée brutalement, observe Glenda Quintini. «Ces personnes se rendent compte des avantages qu’il y a à travailler à proximité de sa famille et de ses amis et ne sont pas pressées de repartir. Reste à savoir si ce phénomène s’inscrira ou non dans la durée».

Quels sont alors les remèdes au manque de bras et de cerveaux?

Une option consisterait à ouvrir plus largement le robinet de l’immigration en provenance des pays extra-européens, mais le sujet est explosif sur le plan politique. Pour les syndicats, la solution est limpide. «Nous exigeons une amélioration des conditions de travail, notamment des augmentations de salaire, et un renforcement des possibilités de formation continue», revendique Lucas Dubuis. L’OCDE, une institution pourtant connue pour ses positions libérales, préconise peu ou prou les mêmes remèdes. «Malgré les difficultés de recrutement, beaucoup d’entreprises sont encore réticentes à augmenter les salaires, accorder plus de flexibilité à leurs employés ou engager des candidats qui n’ont pas forcément toutes les qualifications requises pour le poste. Un changement d’attitude s’impose du côté des employeurs», souligne Glenda Quintini.


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