Frontaliers: Une main-d’oeuvre particulièrement jeune et qualifiée
Frontaliers : L'année dernière, 115 000 Français occupaient un emploi en Suisse. Auvergne-Rhône-Alpes est la région qui compte le plus de travailleurs frontaliers après le Grand Est. Ce nombre a plus que doublé en l’espace d’une quinzaine d’années. Du fait de son attractivité et de sa proximité, le canton de Genève concentre 84 % des frontaliers qui habitent la région Auvergne-Rhônes Alpes. Les perspectives d’emploi du bassin lémanique attirent dans les départements de l’Ain et de la Haute-Savoie des actifs de toutes provenances géographiques. Des ressortissants suisses s’y installent également, bénéficiant d’un marché immobilier moins tendu tout en conservant très souvent un emploi de l’autre côté de la frontière. Les frontaliers résidant en Auvergne-Rhône-Alpes sont jeunes et, plus d’une fois sur deux, diplômés de l’enseignement supérieur.

Les travailleurs frontaliers se démarquent des autres actifs de la région occupant un emploi. Ils sont d’abord nettement plus jeunes, puisque 45 % d’entre eux ont entre 25 et 39 ans (contre 35 %). Auvergne-Rhône-Alpes est d’ailleurs la seule région frontalière où cette part est en hausse depuis 2006. Ils sont aussi beaucoup plus souvent diplômés de l’enseignement supérieur (53 % contre 41 %). Ainsi, les habitants de la région travaillant à l’étranger occupent plus souvent des emplois qualifiés que ceux des autres régions frontalières. 25 % sont cadres ou professions intellectuelles supérieures, contre seulement 16 % dans le Grand Est et 10 % en Bourgogne-Franche-Comté, où la main-d’oeuvre ouvrière est plus nombreuse (figure 3). Ces profils qualifiés, qu’on retrouve à Monaco, sont en lien avec l’économie du canton de Genève où les activités tertiaires dominent largement. Ils sont très présents dans les activités telles que la finance, les activités spécialisées, scientifiques et techniques ou les activités extra-territoriales, ce dernier secteur employant 6 400 navetteurs.

Les professions intermédiaires restent néanmoins les plus nombreuses à travailler à l’étranger (36 200 personnes, soit 31 %). La main-d’œuvre frontalière est majoritairement masculine. Cependant, celle de la région comprend un peu plus de femmes (42 % contre 37 % dans le Grand Est et en Bourgogne-Franche-Comté). Le secteur de la santé est l’un de ceux qui offrent le plus d’emplois à Genève. Or il est aussi traditionnellement très féminisé.
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