La loi prévoyant le salaire minimum à Genève est entrée en application le 1er novembre 2020 et s’applique aux travailleurs accomplissant habituellement leur travail dans le canton de Genève. Depuis le 1er janvier 2021, le salaire minimum est de 23,27 francs de l’heure, avec quelques exceptions, notamment pour les contrats d’apprentissage, ainsi que dans les domaines de l’agriculture et de la floriculture.

Le salaire minimum genevois prévaut. Le plancher salarial remplace les salaires inférieurs à 23,27 francs de l’heure prévus par les contrats individuels de travail, les conventions collectives de travail (CCT), les usages ou encore les contrats types de travail.

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Nestpick, une plateforme web qui propose des logements meublés à moyen et long terme a récemment publié un classement des meilleures villes pour lancer une start-up. Nestpick a dans un premier temps sélectionné 85 villes parmi les plus accueillantes envers les start-up à travers le monde. Le site immobilier a ensuite établi 5 catégories: l’écosystème, le salaire, les avantages sociaux, le coût de la vie et la qualité de vie. Nestpick a ensuite divisé ces catégories en sous catégories telles que le niveau d’expérience, les jours de congé, l’impôt sur le revenu ou encore l’égalité de traitement homme/femme.

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Aujourd’hui, en Suisse, pour être convoité(e) professionnellement et faire grimper les enchères niveau salaire, il faut être expert en sécurité IT (cybersécurité Suisse). C’est ce que révèle la dernière édition du Swiss Job Index, étude sur le nombre d’offres d’emploi publiées sur les sites internet des entreprises établies en Suisse réalisée annuellement par le cabinet de recrutement Michael Page. Sur la base de l’analyse de plus de 30'000 annonces par mois, son enquête révèle une croissance importante du nombre de postes ouverts tous secteurs confondus (+26,4% sur un an), fortement tirée par l’augmentation de la demande en professionnels de l’IT (+55% sur un an). Pour comparaison, le nombre d’offres pour des postes d’ingénieurs a, lui, crû de 42% quand celui des spécialistes en assurance n’a grimpé «que» de 7,9% sur la même période.

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A en juger par leurs attentes salariales, les étudiants en informatique en Suisse savent qu’ils seront très convoités une fois leur cursus achevé. Menée auprès de 11'000 étudiants, une nouvelle étude de la société de conseil Universum indique que les futurs informaticiens s’attendent à gagner annuellement 81'778 francs. C’est davantage que les étudiants d’autres domaines telles que le commerce (CHF 75'553) pour l’ingénierie (CHF 77’282). A noter que si les jeunes informaticiens maîtrisent les technologies d’intelligence artificielle, leurs prétentions salariales augmentent. «S’ils ont une expérience de leadership supplémentaire, ils peuvent presque exiger ce qu’ils veulent », font observe les auteurs de l’étude. La rémunération espérée par les étudiants en IT est réaliste, selon les salaires moyens des métiers IT publiés récemment par l’Office de l'économie et du travail du canton de Zurich.

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Quels sont les villes mondiales les plus attrayantes pour les professionnels du secteur technologique? Un nouvel index élaboré par la firme RS Components classe des villes en fonction de différents critères, tels que l’engagement en matière de cybersécurité, le salaire moyen des métiers technologiques, la vitesse des connexions internet fixes et celle des réseaux mobiles, la quantité des stations de charge de véhicules électriques ou encore des indicateurs plus généraux, dont la qualité de vie. Les résultats pour chaque critère proviennent eux-mêmes d'autres études.

Basé sur la moyenne de dix critères pris en compte, le classement global place Amsterdam en tête, suivi de Philadelphie et Oslo. Genève et Zurich pointent respectivement à la quatrième et cinquième place. Passant pour être la Mecque des technologies numériques, San Francisco n’est que 14ème.

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Il existe parfois d’importants écarts de rémunération chez les spécialistes ICT en Suisse. L’étude sur les salaires ICT publiée par l’association SwissICT révèle en effet des différences marquées, même au sein de fonctions comparables. Ainsi, un chef de projet senior gagne entre 120'000 et 137'700 francs par an. Chez les développeurs d'applications senior, les salaires annuels peuvent diverger de 24'000 francs. L’écart est encore plus marqué pour les positions de spécialistes. Ainsi, la différence des salaires des développeurs d'applications senior «Expert» s’élève à 48'500 francs.

Le salaire moyen à l’embauche augmente de près de 4%

Alors qu’il stagnait peu ou prou depuis plusieurs années, le salaire moyen à l’embauche des informaticiens de Suisse a augmenté entre l'année dernière et cette année, passant à 115'000 francs. Soit une augmentation de près de 4%. Tous nivaux d’expériences et secteurs d’activités confondus, le salaire annuel moyen des informaticiens suisses est cette années de 123'000 francs. De quoi motiver les étudiants en informatique en Suisse qui, se sachant très convoités, s’attendent à être mieux rémunérés que les banquiers.

Pour en savoir plus

Les jeunes spécialistes en informatique sont très demandés sur le marché du travail en Suisse, indique une enquête récente de l’association professionnelle Swiss Engineering. Comparés aux architectes et autres ingénieurs, les jeunes spécialistes IT (jusqu'à 34 ans) gagnent plus. Un constat que l’association explique par la pénurie d’informaticiens, les qualifications insuffisantes des professionnels IT sur le marché de l’emploi et le manque de formations approfondies.

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Les robots ont commencé à envahir les bureaux et ce phénomène préoccupe les Suisses. Selon une enquête menée par Demoscope sur mandat du syndicat Employés Suisses, une majorité de personnes a en effet peur que les robots fassent disparaître plus d’emplois qu’ils n’en créent.

Menée des deux côtés de la Sarine auprès de 1'007 individus âgés de 15 à 74 ans, l’enquête prend en compte aussi bien les tâches automatisées par les robots humanoïdes de type Pepper que les bots conseillers virtuels ou les robots logiciels (robotic process automation ou RPA), comme chez UBS. La banque a assuré que son armée de 1'500 robots ne menace par les employés qui, avec l’arrivée de ces nouveaux collègues virtuels, seront déchargés de leurs tâches les plus routinières. Ce discours, devenu habituel pour apaiser les craintes engendrées par la course à l'automatisation, ne convainc que la moitié des Suisses, les personnes les moins formées se montrant le plus pessimistes.

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